LA SACR, 23 ANS DÉJÀ... !

Créée en l'an 2000 pour souligner le 21 mars, journée internationale pour l'élimination de la discrimination raciale proclamée en 1966 par l'Assemblée générale des Nations Unies, la Semaine d'actions contre le racisme et pour l'égalité des chances (SACR) coordonne des activités très variées pour lutter contre les différentes formes que peut emprunter l'intolérance dans notre société.

Sous l'égide du Centre international de documentation et d'information haïtienne, caribéenne et afro-canadienne (CIDIHCA), son principal objectif est de favoriser le rapprochement entre tous les Québécois et Québécoises, donc l'inclusion sociale de tous, peu importe où leurs ancêtres vivaient. Les événements tragiques que les médias rapportent ont amené notre Conseil consultatif à déterminer que le thème de la SACR 2022 est « L'accueil des réfugié.e.s et des migrant.e.s au Québec ». La SACR 2022 est rendue possible grâce à la participation financière du gouvernement du Québec; Patrimoine canadien; Ville de Montréal; CIDIHCA; CSN.

Nous vivons, nous Terriens, sous la menace de la contamination par la COVID 19 depuis presque deux ans. S'il existait un pays exempt de ce virus, n'essaierions-nous pas de nous y rendre ?

La guerre, la misère ne sont-ils pas des virus encore plus abominables ? N'est-il pas naturel que des personnes, surtout jeunes, décident de se rendre dans des contrées qui en sont exemptes ?

Puisque beaucoup sont prêts à affronter de terribles dangers - passeurs criminels; naufrages en mer ou accidents mortels en route - c'est qu'ils estiment que leur situation actuelle ou leur avenir est pire que ces dangers.

Est-ce qu'ils ignoraient toutes ces embûches au moment du départ ? Ou au contraire, les motifs de quitter leur pays étaient-ils si contraignants qu'ils étaient prêts à braver n'importe quel risque ? Arrivés à destination, ce n'est pas forcément « rose » !

D'autre part, en 2019 et 2020, il y avait près de 34 000 travailleurs étrangers temporaires au Québec. Ils viennent accomplir des tâches nécessaires, en particulier en agriculture, que nous Québécois refusons de faire. Généralement pour faire vivre leur famille - dont ils sont séparés de longues périodes - ces hommes, mais parfois ces femmes, telles des Philippines - ils sont astreints à des conditions de travail qu'on n'oserait pas imposer à des Québécois...

C'est à nous, bien installés au Québec, que ce soit depuis une génération ou cent, à accueillir ces réfugiés et ces migrants comme nous voudrions l'être nous-mêmes si nous étions dans de telles situations.

« CONTRER LE RACISME, C'EST CONSTRUIRE UNE PLEINE CITOYENNETÉ POUR TOUTES ET TOUS ! »

L’équipe de la SACR